Actualités                  

20-21 NOVEMBRE 2012
Présentation du projet MinimRISK dans sa globalité (jeu-tableau intéractif de formation, format fixe et format transport-programmes de formations) sur le stand du Pôle Risques, au Salon des Maires à Paris. Présentation également du jeu sur le stand du Ministère de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie.
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14 NOVEMBRE 2012
Présentation des formations MINIMRISK et supports pédagogiques au CLEE ( Comité Local Ecoles Entreprises) du Bassin industriel de Vitrolles, Berre, Marignane...
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13 NOVEMBRE 2012 
Présentation au CLEE (Comité Local Ecoles Entreprises) du bassin industriel Martigues Port de Bouc.
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8 NOVEMBRE 2012
Présentation du jeu et des formations MinimRISK au Conseil Régional PACA.
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26-29 OCTOBRE 2012
Rencontres nationales IFFORME des formateurs Risques Majeurs éducation à Colmar. 
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19 OCTOBRE 2012
Présentation du projet MinimRISK au Groupe TOTAL, Planète Energies, Paris LA DEFENSE.
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12 OCTOBRE 2012
 
Présentation à Douai du jeu aux Assises Nationales des Risques Technologiques.
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27 SEPTEMBRE 2012
MSA GALLET partage son stand avec MINIM'RISK pour la 5ème édition INTERSAFETY au Château de la BUSINE, à Marseille.
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19 SEPTEMBRE 2012
Présentation du jeu à IFP TRAINING pour une adaptation à leurs formations proposées.
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11 JUILLET 2012
Le jeu est présenté à l'ENSOSP (Ecole Nationale Supérieure des Officiers de Sapeurs pompiers) pour une proposition d'adaptation à leurs dispositifs de formations pédagogiques (en mode interactif et en dynamique de groupe).
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21 JUIN 2012 
Participation à une journée technique de l'IRMA à Lyon. 
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15 JUIN 2012 
Présentation du jeu comme support de formation innovant sur une journée de rencontres des formateurs risques du Pôle Risques de l'Arbois. 
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10 MAI 2012
La société MINIM'RISK devient organisme de formation tous publics: formation initiale et formation professionnelle continue, en direction des publics élèves (tous niveaux) et adultes ( personnels enseignants et administratifs Education Nationale, Collectivités territoriales, services de l'Etat, organismes de formation, Entreprises...)
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13 AVRIL 2012 
Le jeu est présenté aux animateurs et coordonnateurs risques de FNE (France Nature Environnement) aux prochaines Rencontres d'Aix en Provence. 
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23 MARS 2012 
Le jeu est offert par le directeur de Lyondell Basell (site de Fos sur Mer) au Lycée Jean Lurçat de Martigues au terme d'une visite de site par les élèves et leur professeur. Un relais d'information média- télé sera prochainement en ligne pour retracer l'événement. 
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29 FEVRIER 2012 
Le jeu est présenté à l'Inspection Académique de la circonscription d'Arles et reçoit son soutien et de vifs encouragements. 
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16 FEVRIER 2012 
Participation et présentation au club SEVESO de Bourges animé par le CNRI.  
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07 FEVRIER 2012 
Les 500 premiers jeux sont là! 
Au plaisir de vous retrouver pour tester vos connaissances sur les risques industriels (et naturels). 
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3 FEVRIER 2012 
Le Rectorat d'Aix marseille suit et accompagne le jeu dans sa présentation aux enseignants référents "sécurité" pour test dans des écoles pilotes. 
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19-20 JANVIER 2012 
Présentation du jeu en atelier aux Rencontres Nationales des Risques Naturels à Bordeaux. 
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16 DECEMBRE 2011 
MINIM'RISK présente "SRIK, le jeu, activités industrielles" au Comité Technique "MASE" du GIPHISE à Martigues. 
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28-29 NOVEMBRE 2011 
le jeu est sélectionné pour concourir aux irisés 5ème édition à Lyon 
(www.forum-les-irises.com) sur la thématique "Risques et territoires : comment informer, sensibiliser et se souvenir ?" 
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17 NOVEMBRE 2011 
"Minim'RISK, activités industrielles", change de nom et devient "SRIK je jeu, activités industrielles". Plus d'informations ici 
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8 NOVEMBRE 2011 
Le site de "Minim'RISK, activités industrielles" est mis en ligne. 
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NOVEMBRE 2011 
Minim'RISK devient membre du 
Centre National des Risques Industriels - CNRI
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21-24 OCTOBRE 2011 
Présentation du jeu dans le cadre 
des Rencontres IFFORME 
(www.iffo-rme.fr) à Amiens. 
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5-6 OCTOBRE 2011 
Participation au Forum EnviroRISK 
(www.envirorisk-forum.com/village.htm
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SEPTEMBRE 2011 
La société Minim'RISK adhère au 
Pôle Risques (http://www.pole-risques.com
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18 AOUT 2011 
Le jeu est présenté sur le site du MEDDTL, Portail Risques Majeurs "Prim.net" 
actualisé par l'article du 7 novembre (www.risquesmajeurs.fr/minimrisk-activités-industrielles-un-jeu-simple-et-convivial-pour-sensibiliser-tous-les-publics-aux
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18 JUILLET 2011 
La société Minim'RISK SARL est 
créée pour valoriser et développer "Minim'RISK, activités industrielles, le jeu", et tous supports de communication, d'information et d'éducation aux risques majeurs et au développement durable. 
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MARS 2011 
Le Ministère de l'Ecologie, du développement durable, des Transports et du Logement (MEDDTL) soutient le jeu "Minim'RISK, activités industrielles" et son site internet 
dédié..
 
 
Avec le concours du
Ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie.
Le cadre réglementaire : le Droit à l’information
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Le dispositif législatif autour de la prévention aux risques majeurs, prévoit
depuis La loi du 22 juillet 1987, relative à l'organisation de la sécurité civile,
renforcée par  la Directive SEVESO de 1996 un droit à l'information du public.
Ce droit concerne les riverains de sites industriels à risques,droit qui est
aujourd'hui stipulé dans l'article L,125-2 du Code de l'Environnement (CE) :
« Les citoyens ont droit à une information sur les risques majeurs auxquels
ils sont soumis dans certaines zones du territoire et sur les mesures de
sauvegarde qui les concernent. Ce droit s'applique aux risques techniques
et aux risques naturels prévisibles »
.
L’information préventive est mise en place par le décret n°90-918 du
11 octobre 1990, complété par les circulaires du 13 décembre 1993 et
du 21 avril 1994 (avec sa note méthodologique) et précisée, pour les installations soumises à la législation des installations classées, par l’arrêté du 28 janvier 1993.
 
Le décret n°90-918 du 11 octobre 1990 modifié (articles R,125-14 du CE),
a notamment établi la liste des communes concernées et réparti les missions d'information entre le préfet et le maire (et de manière plus marginale, les propriétaires de certains immeubles). L'arrêté du 28 janvier 1993 (qui impose la réalisation des campagnes d'information autour des sites industriels à risques) a complété le dispositif réglementaire des années 90, avant d'être largement  renforcé par la loi n°2003-699 du 30 juillet 2003, dite «Bachelot»
qui a imposé :
• La création des CLIC (Comité local d'information et de concertation) par le
  préfet autour de certains bassins industriels (article D,125-29 du CE)
• La réalisation par le maire de l'inventaire et de la matérialisation des
  repères de crue dans les communes soumises au risque d'inondation
  (article L,563-3 du CE).
• Le renouvellement de l'information par le maire tous les deux ansvia une
  réunion publique ou tout autre moyen approprié dans les communes
  soumises à PPR (Plan Particulier des Risques) prescrit ou approuvé
  (article L,125-2 du CE).
• L'information de l'acquéreur ou du locataire d'un bien immobilier par le
  vendeur ou le bailleur de ce bien, sur les risques menaçant l'habitation et
  sur les dommages subis ayant donné lieu à indemnisation au titre des
  effets d'une catastrophe naturelle ou technologique (article L,125-5 et
  articles R.125-23 à R 125-27 du CE).
 
La loi n°2004-811 du 13 août 2004 de  modernisation de la sécurité civile
marque une avancée nouvelle dans la consécration du droit des citoyens à
l'information préventive sur les risques : «La sécurité civile a pour objet la
prévention des risques de toute nature, l'information et l'alerte des populations ainsi que la protection des personnes , des biens et de l'environnement contre les accidents, les sinistres et les catastrophes»
.
Cet article 1 précise que «l'Etat (...)évalue en permanence l'état de préparation aux risques et veille à la mise en oeuvre des mesures d'information et d'alerte des populations».
 
D'autre part, cette dernière loi dispose que la sensibilisation à la prévention des risques soit désormais inscrite dans les programmes scolaires des enseignements primaire et secondaire :  ainsi, tout élève de collège et de lycée bénéficie, dans le cadre de sa scolarité obligatoire, d’une sensibilisation à la prévention des risques et aux missions des services de secours ainsi que d’un apprentissage des gestes élémentaires de premier secours. Ainsi, la réalisation de documents d'information est rendue obligatoire.
 
Pour aller + loin :
www.legifrance.gouv.fr
www.risquesmajeurs.fr/le-risque-industriel
www.mementodumaire.net/02risques_technos/RT1.htm
 
• L'Etat (DDRM / PIG / DCS / PAC)
• Le Maire (DICRIM / PLU)
• Le propriétaire (IAL)
• Les industriels (plaquettes d'information)
Les associations
Les instances de concertation
SPPPI / CLIC / CLIS / CLI / CLIE
La communication "à chaud"
Sur le web :
Les documents d'INFORMATIONS (disponibles en mairie)
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Acteur : l'Etat
Le DDRM : Dossier Départemental sur les Risques Majeurs
A partir des éléments fournis par l'industriel en matière de sécurité (études de danger), plans de surveillance et de maintenance, plans de secours et
cartographies, le Préfet rédige le DDRM disponible en mairie.
Ce document informe d'une part sur les risques majeurs locaux (dont le transport de matières dangereuses), sur leurs conséquences possibles pour les personnes, biens matériels et environnement et sur les mesures générales de prévention, de protection et de sauvegarde prévues par les autorités dans le département pour en limiter les effets. Il livre également une cartographie des communes concernées risque par risque. Il sera in fine validé par la cellule des risques et d'information préventive (CARIP).
(cf. ddrm site prim.net)
Le DDRM est mis en ligne sur Internet à partir du site de la préfecture :
www.interieur.gouv.fr/.../a...prefectures/votre_prefecture.
http://www.risquesmajeurs.fr/le-dossier-d%C3%A9partemental-sur-les-risques-majeurs-ddrm-0
 
Le PIG : Projet d'Intérêt Général
Il mentionne notamment :
• la délimitation précise des périmètres de dangers, qu'il s'agisse des
  risques technologiques ou naturels,
• l'indication des travaux et/ou des mesures visant à prévenir le risque
  (inconstructibilité, prescriptions spéciales...).
Il permet au préfet de mettre en demeure les collectivités locales d'intégrer des contraintes urbanistiques dans les plans locaux d'urbanisme (PLU) et les SCOT lorsqu'ils existent (Schémas de cohérence et d'orientation territoriale)  (articles L. 121- 10, L. 123-1 du Code de l'Urbanisme).
 
Le DCS : dossier communal synthétique des risques majeurs
Ce document réglementaire présente les risques naturels et technologiques encourus par les habitants de la commune. Il a pour objectif d’informer et de sensibiliser les citoyens.
 
LE PAC : PORTE A CONNAISSANCE
Depuis l'entrée en vigueur de la loi de décentralisation, l'obligation est faite au préfet de porter à connaissance, en particulier, les risques, dans le cadre de l'élaboration des documents d'urbanisme (SCOT, PLU, ZAC.) ainsi que les servitudes imposées par ces risques.
 
Acteur : le maire
Le DICRIM : Document d'Information Communal sur les Risques Majeurs
A partir du DDRM, le maire réalise le DICRIM qui renseigne sur les risques naturels et technologiques (dont les transports de matières dangereuses) présents sur sa commune, accompagné d'une campagne d'affichage des consignes de sécurité.
En effet, l'article L2211-1 du Code Général des collectivités territoriales impose au maire la responsabilité en matière de sécurité sur sa commune. De ce fait, il lui revient d'établir le DICRIM et de le porter à la connaissance de la population, informée dès lors des risques majeurs susceptibles de l'impacter et des consignes de sécurité adaptées.
http://www.mougins.fr/en/Securite/prevention-risques-majeurs.html
www.cypres.org (exemples de DICRIM)
http://macommune.prim.net/gaspar/
http://www.risquesmajeurs.fr/une-base-de-donn%C3%A9es-pour-les-dicrim
 
Le PLU (ex POS-Plan d'occupation des sols) :
Plan local d'urbanisme
La consultation en mairie du PLU  permet aussi de trouver des éléments
d'information intéressants concernant les risques sur sa commune. Il est l’outil et le document de planification de l’urbanisation à l’échelle communale ou intercommunale.
www.mementodumaire.net/03dispositions/DGu5.htm
 
Acteur : le propriétaire de bien immobilier
L’information des acquéreurs / locataires (IAL)
La loi du 30 juillet 2003  « rend obligatoire l’information de l’acheteur ou du
locataire de tout bien immobilier (bâti et non bâti) situé en zone de sismicité
et/ou dans le périmètre d’un plan de prévention des risques naturels ou
technologiques prescrit ou approuvé, permettant ainsi de connaître les
servitudes qui s’imposent à son bien et les sinistres qu’a subi ce dernier»
[articles L125-5 et R125-26 du code de l’environnement]
Cette obligation est entrée en vigueur en juin 2006 et guide le propriétaire ou bailleur dans la constitution des deux documents qui doivent être annexés au contrat de vente ou de location.
 
Pour aller plus loin :
http://catalogue.prim.net/index.html
http://catalogue.prim.net/162_maquette-ddrm-dicrim.html
http://macommune.prim.net/
http://cartorisque.prim.net/
www.mementodumaire.net/04responsabilites/R1.htm
www.mementodumaire.net/03dispositions/DGi1.htm#a4
www.cypres.org
 
Acteur : l'industriel
Les plaquettes d'information
Tous les cinq ans et dans le cadre des campagnes réglementaires imposées par la directive SEVESO, l'industriel informe ses riverains des risques encourus et des consignes de sécurité adaptées, par l'envoi de plaquettes d'information.
Coordonnées par l'Etat, ces campagnes réglementaires sont communément appelées «campagnes d'information PPI».
Exemples de plaquettes :
www.cypres.org/IPPRI/DEP13_2010/
Les autres espaces d'information
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Les associations (liste non exhaustive)
Le CYPRES: Centre d'Information pour la Prévention des Risques majeurs
Spécifique à la Région PACA, le CYPRES,  inauguré en 1991, est une
association agréée pour la protection de l'environnement qui informe les
populations riveraines des risques technologiques et naturels encourus
(Centre de ressources, base de données cartographiques-SIG-expositions et documents pédagogiques, interventions scolaires...) :
www.cypres.org
www.cypres.org/site/article.php?id_article=291( SIG et cartographie)
 
L'IFFORME
«Résolument innovant dés son origine en 1991, le réseau de formateurs
Risques Majeurs éducation (RMé) a été mis en place par le Ministère
en charge du Développement Durable. En 1997, ce réseau s'est constitué en Institut pour réfléchir, proposer, animer et développer des actions d'information et de formation aux risques majeurs. L'IFFORME est signataire d'une convention avec la Direction de la Sécurité Civile et a l'agrément du Ministère de l'Education Nationale.»
www.iffo-rme.fr
 
L'IRMA : l'Institut des Risques Majeurs (Rhône Alpes)
«Association loi de 1901 dont les objectifs sont de promouvoir des actions
d'information et de sensibilisation aux risques majeurs et d'aider les collectivités territoriales, au premier rang desquelles les communes, à mettre en place une politique de prévention des risques adaptée notamment par la réalisation d'un Plan Communal de Sauvegarde (PCS) et d'un Dossier d'Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM). »
www.irma-grenoble.com
 
L'Institut Européen des risques majeurs
 S'inscrivant dans une perspective de développement durable, l' Institut
Européen des Risques est conçu comme une structure d'aide à la décision et d'appui méthodologique aux acteurs du territoire qui ont la charge de son
aménagement ou qui doivent gérer les risques majeurs engendrés par les
activités humaines.
 Il entend jouer un rôle de sensibilisation des acteurs territoriaux et d'interface entre les gestionnaires et les experts, tout en prenant en compte la demande sociale, pour entretenir un dialogue permanent et favoriser l'émergence d'une culture commune des risques.
www.institut-risques.org
 
PREVENTION 2000
Association loi de 1901 dont les missions sont les suivantes : Constituer et
animer un pôle fédérateur pour tous les acteurs impliqués dans l'éducation sur la prévention des risques majeurs;  mettre en oeuvre des stratégies permettant de favoriser une conscience du risque au sein de la population.
www.prevention2000.org
 
Les instances de concertation : SPPPI, CLIC, CLIS,
CLIE...
Les SPPPI :  Secrétariat Permanent pour la Prévention des
Pollutions Industrielles

Dans les années 1970, naissent des structures locales d'information et de
concertation, telles les SPPPI , réunissant autour d'une table l'ensemble des parties prenantes dans un souci de transparence en matière d'environnement industriel : services de l'Etat, collectivités locales, industriels, associations pour la protection de l'environnement, médias, experts... Les problématiques sont abordées et l'échange institué en vue d'une entente et d'une compréhension réciproques des protagonistes.
On compte aujourd'hui près d' une quinzaine de SPPPI en France.
(exemple de spppi : www.spppi-cof.org)
 
Depuis la Loi dite Bachelot de 2003 qui impose la création des CLIC et des
instances d'information telles les réunions publiques.. .les instances de
concertation réglementées (CLIC, CLI, CLIS) ou non (CLIE - Commissions
locales d'information et d'échange, démarche «Terrain d'entente», ...) se
multiplient pour ouvrir le débat et fonder une relation de confiance, à l'écoute des parties prenantes.
 
Les CLIC : Comités Locaux d'Information et de Concertation
Créés par la loi n°2003-699 du 30 Juillet 2003 relative à la prévention des
risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages et le
Décret n°2005-82 du 1er février 2005, codifié aux articles D 125-29 et suivants du code de l’environnement. Ils concernent les installations présentant un risque d’accident majeur dites "Seveso seuil haut". Sous l'égide du Préfet, le CLIC réunit tous les acteurs locaux concernés, au sein de cinq collèges, autour d’objectifs communs de concertation et d’information, sur les risques technologiques d’origine industrielle. Il est aussi associé tout au long de l’élaboration des Plans de Prévention des Risques Technologiques (PPRT).
Pour connaître les différents Clics de la région PACA:
www.clic-paca.fr/spip.php?article274
 
Les CLIS : Commissions Locales d’Information et de Surveillance
Créés par la loi n°92-646 du 13 juillet 1992 et articles L.125-1 et R.125-8 du
code de l’environnement Elles concernent les installations d’élimination ou de stockage de déchets. Le rôle de la CLIS est de promouvoir l’information du public et la surveillance de l’installation. La réglementation prévoit ainsi la tenue d’une réunion du comité pour la présentation du rapport annuel par l’exploitant.
Des réunions supplémentaires peuvent également être programmées en cas d’événements importants (incident notable, projet de modification importante des conditions d’exploitation, etc.).
 
Les CLI : Commission Locale d’Information
Créées par la loi du 13 juin 2006 relative à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire. Elles concernent les grandes installations de production d’énergie et notamment les installations nucléaires. Les CLI, créées à l’initiative des conseils généraux, ont à la fois une mission d’information, de suivi et de concertation en matière d’impact des installations nucléaires, de la sûreté nucléaire, de la radioprotection etc.
www.cli-cadarache.fr/
 
Les CLIE : Commission Locale d'Information et d'Echanges
Souvent à l'initiative des Collectivités et en lien fort avec les industriels , ces
réunions locales  entre les riverains, les industriels et les élus locaux permettent l'échange de questions-réponses sur la vie de l'entreprise et ses impacts. Elles sont souvent initiées à la suite d' un incident et visent à en expliquer les causes  et les remédiations techniques.
 
A noter :
le Grenelle de l’environnement II prévoit une simplification des structures CLI et CLIS à travers leur fusion.
 
La communication "à chaud"
La communication "à chaud” des industriels vers les riverains :
Rubrique "Prévention" du site MinimRisk.
« le dépliant de la communication à chaud » du Ministère en charge du développement durable.
 
 
Les sites et liens ressources
EN BREF...
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Cette information répond  donc initialement à un devoir réglementaire.
Toutefois, depuis l'accident d'AZF en 2001, elle répond aussi à un besoin réel des populations, en attente de transparence, de connaissance et de proximité (confèrent enquêtes SOFRES de 2002 et 2003 en France et en Europe).
Face à cette attente,  les industriels réagissent et tentent de répondre par des actions de proximité : journées portes ouvertes, expositions, entrée dans le monde de l'éducation-classes industrielles en France, Science Teachers program aux Etats- Unis... de même, dans l'ensemble de leurs démarches et bonnes pratiques, ils initient une communication "à chaud" en cas d'accident.
En parallèle, les collectivités recentrent leurs préoccupations autour de la
sécurité de leurs populations : elles réorganisent en interne leurs services, en vue d'instaurer une culture citoyenne du risque majeur (DICRIM, PCS, sites internet ressources, forums et expositions grand public, projets d'éducation aux risques majeurs dans les écoles...).
 
D'autre part, si l'information préventive répond à la fois à un besoin légitime
des populations riveraines et à une obligation réglementaire, elle est avant
tout l'élément fondateur de la responsabilisation du citoyen dans la gestion de crise. C'est en "sachant" et en "connaissant", que le citoyen comprend son utilité sociétale.
 
Ainsi, dans sa mise en sécurité individuelle et dans sa capacité à se prendre en charge soi-même, dans son rapport solidaire à l'autre, le citoyen devient acteur à part entière du collectif. Il devient autonome et fait progresser le dispositif sécurité civile.